#95 Le rouge est mis
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Ça y est. Moteur ! Pour le Jardin sous le Ciel, le rouge est mis. Les jeux sont faits ou quasi.
Demain, le temps du week-end, mai s’en va, juin commence. Une page tourne. C’est D-Day pour les jardins. Les Rendez-vous aux Jardins organisés depuis douze ans par le Ministère de la Culture et de la Communication. Qui posent cette année sur les jardins le regard de l’enfance.
Depuis l’an dernier, le Jardin sous le Ciel s’est glissé parmi les 2300 jardins qui participent à ce rendez-vous. Et s’est même retrouvé, à ma plus grande surprise, sous les feux de la rampe, consacré « jardin magique » sur France Inter par Alain Baraton. Quelle histoire !
Le rouge est mis donc. L’ouverture au public du Jardin sous le Ciel clos la saga jardinière du printemps, avec ses acrobaties géomantiques, ses noeuds vaudous, son T-Rex, sa pelouse en carton, ses tranchées, ses lasagnes, son épisode venteux, et j’en passe. Ouf ! Le génie du lieu et moi-même sommes très heureux d’arriver au bout de ces péripéties. Et de présenter aux visiteurs un jardin in progress, avec marqueterie de cartons bruns et déchets végétaux en cours d’évolution. " Chut ! la terre digère " pourrait être le titre de cette involontaire installation.
Toutefois, avant de clore ce feuilleton de printemps, il me faut vous faire, chers amis lecteurs de L’Œil, une petite révélation. Lors du carnage glaiseux qui accompagna le départ définitif de nos poteaux EDF en béton (c’était il y a à peine plus de deux semaines... effrayant), l’homme qui pilotait le T-Rex découvrit ceci dans la gueule du cratère :
Une clef, et oui. Mais quelle est-elle ? La clef des champs, la clef des songes, ou celle de la malle d’Henri ? Allez, rendez-vous à la prochaine livraison pour en savoir davantage. Peut-être.
Notules
La brochure Midi-Pyrénées des Rendez-vous aux Jardins 2014 se trouve ici. Le Jardin sous le Ciel est à la p. 31.
Non loin, la ville de Cahors ouvre pour un mois les festivités de Juin Jardins. Lancement avec l’inauguration du Jardin Imparfait.
Le rouge est mis est une expression des plateaux de cinéma. C’est aussi le titre d’un film de Gilles Grangier sorti en 1957. Pour le plaisir d’un grand morceau d’anthologie du cinéma français, lire le générique reproduit intégralement sur la page Wiki.