22 janvier 2015
#119 Au miroir de ma fenêtre
quelque
part
.........................
où nous cessons d’être
autres que nous-mêmes
où nous ne sommes plus
que l’ébranlement
comme saisis
de stupeur
d’effroi
et sans défense
profondément désarmés
Jong N. Woo, L’ébranlement, Éditions Jacques Brémond, 2007
Pur miroir du cœur, reflet infini
Éclairant le vide aux mondes sans nombre
En lui toutes choses se montrent, ombres, lumières
Perle irradiante : ni dedans ni dehors
Xuan Jue (VIIIe siècle).
Traduction François Cheng, Toute beauté est singulière, Peintres chinois de la Voie excentrique,
Éditions Phébus, Paris, 2004
rien ne semble changé
il fait hiver encore
et le monde sans bouger
s’est dissous dans l’or
d’un jour
...
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